samedi 24 avril 2010

bbb


Après "the big book of breasts", "the big book penis" (notre favori, il va sans dire), "the big book of legs" voici "the big butt book". Le cul de la femme, le popotin, le pétard, le derrière, le postèrieur, les miches a toujours inspiré admiration, fantasme et fétichisme.

Curieusement, la nature l’a créé pour des raisons plus fonctionnelles qu’esthétiques. En effet, d’après les biologistes, les fesses équilibrent notre corps lorsque nous courrons. Mais n’importe quel pygophile vous dira puisque tel est le nom clinique des amateurs de fondements que le postérieur féminin existe pour satisfaire le regard, les mains, ainsi que d’autres parties plus intimes du corps. Tout autour de nous, de l'orient à l'occident, le "booty" règne en maître. Bien qu’obsédée par la poitrine, la nature humaine n’a pas enterré le fessier bien bombé. Cette passion pour la croupe provocante ne date cependant pas d’hier. Les Grecs vénéraient Aphrodite callipyge, déesse des formidables fesses, quant à la cambrure féminine, elle fait l’objet d’un culte millénaire dans la quasi totalité de l‘hémisphère sud.

Le "big butt book" explore cette fascination perpétuelle pour le postérieur féminin du petit dense au massif voluptueux et constitue le quatrième volet de la série, saluée par la critique, que Dian Hanson consacre aux parties du corps. Plus de 400 photos prises entre 1900 et aujourd’hui sont replacées dans leur contexte grâce à des entretiens avec la star du porno John “Buttman” Stagliano, le réalisateur Tinto Brass, l’artiste Robert Crumb, avec les reines du bootylicious Buffie The Body, Coco ou la Brésilienne Watermelon Woman, ainsi qu’avec Eve Howard, grande prêtresse de la fessée.

the big butt book / dian hanson / éditions taschen

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire