mercredi 6 août 2014

apostolof off


En parlant de Sexploitation, vu hier sur Arte le documentaire sur Stephen C. Apostolof, ami d'Ed Wood réalisateur de films erotico-trash, mais aussi dignitaire orthodoxe et père de famille nombreuse.

Il fuit sa Bulgarie natale dans les années 50, après un bref passage en Turquie, puis à la Légion et à Paris...c'est à Los Angeles qu'il se pose et démarre une nouvelle vie sous le nom de A.C Stephen.

Père de cinq enfants, président de l'église orthodoxe de L.A, c'est au milieu de la décennie suivante en pleine vogue des nudies et de la sexploitation que sa carrière fut la plus prolifique.

Avec son ami Ed Wood comme scénariste (ahahah on se gausse) il met en scène des histoires érotiques absurdes, où strip-teaseuses, espions communistes et autres agents du FBI se côtoient.

A.C Stephen refuse en bloc et ne participe en rien à l'onde de choc porno-trash des 70's et disparaît peu à peu dans les brumes des mythes. Son dernier film et bide est Hot Ice (1978), ce film sonne le glas de sa carrière et le ruine.

Paul Verhoeven ou Quentin Tarantino se réclament de lui.

Ce documentaire est mauvais et c'est bien dommage, particulièrement la voix off française on se dirait chez Marcel Béliveau...

Nous ne retiendrons que la beauté incandescente mélée à une douce retenue de la jeune femme rousse dans Orgy of the Dead, son unique et réel succès de 1965.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire